Même si on connaît bien l’anglais, si on veut se professionnaliser dans sa pratique en devenant interprète, traductrice ou traducteur par exemple, ou si on veut tout simplement avoir le plaisir de bien maîtriser la langue « like a native » comme on dit en anglais, c’est-à-dire comme un vrai Anglais ou un vrai Américain, il faut travailler sur les techniques d’amélioration de la prononciation.
Prendre connaissance des difficultés pour s’en sortir
La plupart des prétendants à l’apprentissage de l’anglais trouvent vaguement que la prononciation de la langue est complexe sans pour autant savoir exactement pourquoi. En être totalement conscient permet pourtant d’orienter l’effort et faciliter le chemin vers la maîtrise. La première raison de cette difficulté est l’existence de sons de diphtongues tels que le « th » de the et le « ea » de ear qui n’existent pas en français. La deuxième est que le rythme de la prononciation en anglais est très différent du français, ce qui est encore plus compliqué par l’emplacement des accents toniques. La troisième est le fait que l’anglais est parlé nativement par des cultures différentes, ce qui fait que l’accent est différent selon que l’anglais est britannique, américain ou australien. La quatrième est que la prononciation n’est pas évidente vu que l’orthographe très souvent ne permet pas de la deviner. Après avoir commencé par l’écrit et entamé la base du parlé, c’est tout un travail d’améliorer son accent en anglais.
Les particularités à connaître de la langue anglaise
Bien que la langue de Shakespeare fasse usage des 26 mêmes lettres que la langue de Molière, la première produit 44 sons différents. Si on l’a donc appris en pensant et en prononçant français, il va falloir se pencher sérieusement sur la phonétique et particulièrement, celle des 8 fameuses diphtongues, pour améliorer son accent anglais. La prononciation n’est cependant pas une simple question de phonétique. Le rythme entre en ligne de compte, de même que l’accent tonique, mais surtout l’intonation. Si l’accent tonique est à respecter dans les mots, l’intonation concerne les phrases et ont des particularités différentes du français et des autres langues dans les trois formes de phrases, c’est-à-dire les formes affirmative, interrogative et négative. La connaissance de ces spécificités est un préalable incontournable pour parvenir à parler correctement l’anglais avec l’accent approprié.
Techniques pour améliorer son accent anglais
La connaissance des difficultés et des particularités de l’Anglais ne sont que les prérequis de l’apprentissage. Pour parvenir à améliorer l’accent, il faut travailler la diction en faisant encadrer son exercice par des références sûres qui ne peuvent être que des sons, des paroles qu’on écoute et qu’on répète. Les supports d’exercice sont variés pour cela. Citons notamment les fichiers audio de cours d’anglais, les podcasts que l’on trouve sur Internet, les émissions radiophoniques et les chansons. S’il y a toutefois une méthode qui s’avère particulièrement enrichissante, c’est la conversation avec les natifs. À cette occasion, vous entendez dans la réalité les variations des intonations, des prononciations et des rythmes suivant le contexte et les émotions entrant en jeu. Vous avez aussi l’occasion de faire la différence entre l’accent personnel et l’accent des références utilisées dans les cours.
Après s’être initié à l’anglais parlé, il est temps de parfaire sa prononciation pour être bien à l’aise dans la communication avec les anglophones et même pour pouvoir travailler en tant que spécialiste de cette langue. Pour y arriver, il faudra multiplier les exercices de paroles et notamment les conversations avec des natifs après avoir pris soin de maîtriser la phonétique et d’étudier l’intonation.